Durant la Pitsiviikko (semaine de la dentelle), le vendredi soir est le soir de la Nuit de la Dentelle Noire. C'est l'événement, pas seulement de l'été, mais de l'année !
Un peu d'histoire...
C'est aux alentours de 1740 que l'histoire de la dentelle a démarré à Rauma. 14 ans plus tard, en 1754, ce savoir-faire local devient une industrie. De fil en aiguille, les décennies passent, la tradition est conservée, mise en valeur, et les collections de dentelle de Rauma sont présentées au marché d'Helsinki en 1976. Deux ans plus tard, sur une initiative originale de la Croix Rouge, est créée la Semaine de la Dentelle à Rauma. En 1990 a lieu pour la première fois la Nuit de la Dentelle Noire. Fort de son succès croissant, jusqu'à 80000 personnes ces années-là, cela est devenu le rendez-vous événementiel majeur de la ville.
Concrètement, que se passe-t-il ?
Concerts, guinguettes, rues exclusivement piétonnes dans le Vieux Rauma, commerces ouverts jusqu'à minuit, à boire et à manger, les anciens vêtus de dentelle noire, le Vieux Rauma est parsemé d'artisans, les cours intérieures des bâtisses s'ouvrent au public sur un étal de sous-vêtements en dentelle, ou encore la lecture d'un conte local, quand ce n'est pas un show burlesque... Une fois immergés là-dedans, on a l'impression d'avoir pénétré un vortex spatio-temporel qui nous propulse directement dans les fêtes populaires de la Californie des années 50...
Je sors de l'appart. Du jamais vu dans ma rue ! |
Dans les ruelles, l'ombrelle en dentelle... (ça rime !) |
Ai-je bu trop de bière ? Non, ce n'est pas le fruit d'un délire éthylique, celui-ci semblait être encore bien plus imbibé que moi ! |
Avant que la nuit ne s'installe, et pour éponger la mousse, rien de tel qu'une bonne makkara... |
La nuit est là. Les lampions s'allument... |
...et James Dean monte sur scène... |
Une bien belle surprise donc cette soirée à Rauma, où pour la toute première fois, on peut dire sans exagérer, qu'il se passe quelque chose ! Heureux d'avoir été là ce soir-là, car c'est vraiment le seul de l'année qui en vaille la peine. Navré de constater que le lendemain, le samedi passé 20h, était presque aussi triste que les 51 autres... Vous remarquerez que je ne suis ni négatif ni ironique dans cet article au sujet de Pitsiviikko. M'habituerais-je aux mœurs locales ?... Non faut pas déconner, l'été touche à sa fin, il y a un million d'autres raisons de repasser du côté obscur... :P
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